De retour… au bout d’un an, six mois et deux semaines !
Franchement, pouvez-vous me dire à quoi cela me sert de disposer d’un blog, de payer chaque année un nom de domaine et l’abonnement d’un compte mutualisé sur un serveur, si c’est pour ne pas le mettre régulièrement à jour ? Ne devrais-je pas proposer de l’encre neuve aux lecteurs qui manifestent tant d’intérêt à se divertir en lisant mes textes ? (Un peu grandiloquent tout ça et quelque peu égocentrique… non ? Pourtant, j’imagine tant la scène où l’internaute exécute une moue devant son écran, déçu de ne rien trouver sur mon site Internet.) Non, c’est vrai ! Quand même ! Lorsque nous y réfléchissons, vous et moi, cela ne semble pas très sorcier de publier des articles, des éditos ou des nouvelles qui attireraient ici des petits curieux avides de lecture. « Faudrait encore que tu les écrives ! », me direz-vous d’un air moqueur. Oui, absolument ! Je devrais prendre du temps pour les rédiger à partir de sujets intéressants. Là, l’exercice se corse. Voyez-vous, comment sommes-nous passés du domaine technique (nom de domaine, serveurs et publication) à celui du rédactionnel où mes méninges, s’efforçant de travailler d’arrache-pied, expulseraient quelques bonnes idées de là pour me sortir de ce pétrin ? Mais passons, ce n’est pas le sujet de ce billet ! Donc, j’estime qu’il est grand temps que je revienne dépoussiérer de fond en comble mon blog personnel qui commence sérieusement à sentir la naphtaline. Le sapin aussi.
Mis en ligne en juin 2014, je n’y publiais que des articles parus dans la revue lorraine La Plume Culturelle — fondée par votre humble serviteur en 2007 — avant que tout le contenu du site du journal disparaissent dans les abîmes du web en octobre de la même année pour un non renouvellement d’abonnement des serveurs(*). Autant dire, rien qui puisse refléter mon état d’esprit en 2014, ni mes états d’âme et encore moins mes points de vue sur divers sujets qui me tenaient à cœur. À la rigueur, le lecteur pourrait, me semble-t-il, avec un peu de perspicacité, déceler un style dit « journalistique » acquis au cours de mes nombreuses années à gérer un média. Mais là, au bout d’un an, six mois et deux semaines, il serait bon que je me dévoile un peu. Que je trouve un ton qui caractérise une authentique touche personnelle dans ma prose. Ainsi, je me suis enfin décidé à rédiger de nouveaux articles sur des thèmes que j’affectionne particulièrement : les médias, la communication, la culture et la politique.
Néanmoins, pour être totalement honnête avec vous, je souhaitais rédiger un premier édito, en novembre dernier, juste après les attentats de Paris du 13 novembre 2015. Finalement, je me ravisais car je ne pensais pas judicieux de relancer mon blog avec un sujet aussi sensible où se mélangerait la religion, le terrorisme, la nation et la culture. Un peu lourd à digérer pour un retour sur Internet. Et sans avoir un recul nécessaire pour parler du terrible événement, c’était le casse-pipe assuré avec les internautes. Dans ces conditions, je décidais d’attendre peu. Puis, à la mi-décembre, il y eut les élections régionales avec la percée, au nombre de voix exprimées par les électeurs, du Front National. Sans oublier un front républicain vacillant et à bout de souffle ainsi qu’une classe politique n’ayant pas bien saisi — ou qui n’a jamais accepté, je le crois sincèrement aujourd’hui —, l’étendu du ras-le-bol d’une partie de la population française. Là encore, il y avait matière à discuter, à argumenter et surtout à polémiquer sur la thématique. Mais pour un premier billet, le sujet ne m’emballait pas trop, voire pas du tout. Je l’avoue.
Alors, finalement, j’attendis la nouvelle année et le jour de mes quarante ans pour publier cet édito. Je pense que le sujet n’est pas controversé et ni polémique : pas d’hostilité et d’agressivité en vue… sauf pour moi ! Un an de plus, ce n’est pas la mer à boire mais entrer dans le club des quadragénaires, ça vous change un homme ! (Allez, je reste stoïque et impassible, n’est-ce pas ?) Arrivant au terme de ce premier billet, j’en profite pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2016. Et pour moi, que pouvez-vous espérer ? Un bon retour sur la toile après une absence d’un an, six mois et deux semaines. Allez à bientôt !
* L’abonnement annuel des serveurs du journal se terminant en octobre 2014, l’association qui gérait La Plume Culturelle n’a pas renouvelé le contrat puisqu’elle a été dissoute en janvier de la même année.
Photo : ©condesign | pixabay.com – le site de la photographe : condesign