Le festi­val « Essey chan­tant », la culture au coin de la rue

La ville d’Es­sey-Lès-Nancy orga­nise la 13ème édition de son festi­val Essey chan­tant qui propose à ses habi­tants et aux mélo­manes de tous âges, une semaine de spec­tacles et de concerts à travers toute la ville. La culture et la chan­son française se retrouvent dans les rues, le marché, les bars ou la maison de retraite du 28 mars au 4 avril 2009.

Pendant une semaine, la ville d’Es­sey-Lès-Nancy sera en ébul­li­tion, propo­sant à ses habi­tants mais égale­ment aux amateurs de chan­sons françaises et de spec­tacle vivant, la 13ème édition du festi­val « Essey chan­tant ». Parti­cu­la­rité de la mani­fes­ta­tion, les concerts restent gratuits et acces­sibles à tous… sauf pour la soirée de clôture qui demeure payante, dommage ! Une initia­tive qui commence le 28 mars prochain au matin dans un lieu inat­tendu, le marché (Place de la Répu­blique) avec la repré­sen­ta­tion musi­cale de Lise Garnier et Laurent Albrecht qui inter­pré­te­ront, accom­pa­gnés de leur guitare, un réper­toire de reprises variées allant de Piaf à Brel.

Tous les jours, afin de toucher un audi­toire à chaque fois diffé­rent et inter­gé­né­ra­tion­nel, la popu­la­tion se verra propo­ser un rendez-vous chaleu­reux et musi­cal dans un lieu ouvert au public (bars, quar­tier Mouzim­pré, salle Marin­ger, maison de retraite ou disco­thèque). « Nos critères se fondent surtout sur la commu­ni­ca­tion et la proxi­mité qui peuvent s’ins­tau­rer entre les artistes et le public », explique Alexandre Janiaud, program­ma­teur du festi­val. « Nous ne souhai­tons pas une simple pres­ta­tion musi­cale, le spec­tacle doit être vivant et inter­ac­tif », conclut-il enthou­siaste.

Les plus jeunes ne seront pas oubliés durant le festi­val puisque deux spec­tacles musi­caux ont été prévus à leur inten­tion. Le premier, à desti­na­tion des enfants de l’école mater­nelle, inter­prété par la Compa­gnie Cara­vane, s’ar­ti­cule autour de la nour­ri­ture comme l’évoque son titre : « A table ». Le second, « Les pieds dans le plat » orienté égale­ment sur le terrain de l’ali­men­ta­tion (sujet de société très tendance – l’obé­sité en Fran­ce…), sera présenté par Pascal Pari­sot et Jacques Telli­tocci aux élèves du primaire.

Côté musique, la program­ma­tion du festi­val se veut mixte en asso­ciant les artistes locaux et natio­naux. Une recette qui fonc­tionne depuis 1996 et grâce à laquelle le public a pu savou­rer les pres­ta­tions d’Oli­via Ruiz, de Béna­bar, de Corneille, d’Ar­tur H, de Jean-Louis Murat ou d’Axel Bauer, entre autres ; et chez les locaux, Eddy (La) Gooyasch, Alifair ou les Papillons, pour ne citer que ceux-là… Pour l’édi­tion 2009, les orga­ni­sa­teurs nous promettent « une cuvée pleine de surprises » avec notam­ment un invité dont le nom est soigneu­se­ment tu, d’en­ver­gure natio­nale, et qui devrait venir inter­pré­ter ses morceaux la veille de la soirée de clôture. « Le seul indice que je peux vous four­nir, c’est qu’il est le roi du funk en France », sourit Alexandre Janiaud d’un petit air mysté­rieux. Le dernier jour du festi­val, ce sera le groupe pari­sien Karpatt qui vien­dra ryth­mer la salle Marin­ger de ses chan­sons françaises inspi­rées du jazz manouche, et Les garçons trot­toirs joue­ront de leur charme dans un show où se mêlent la provo­ca­tion, l’hu­mour et la douceur.

Article publié le 20 mars 2009 dans le bimé­dia lorrain La Plume Cultu­relle.

Photo : ©LPC|JML – Pour clôtu­rer le festi­val, le groupe Karpatt vien­dra ryth­mer la salle Marin­ger de ses chan­sons françaises inspi­rées du jazz manouche.