Départ sur les chapeaux de roues pour le festival au fond du Jardin du Michel
Le festival « au fond du Jardin du Michel » a ouvert ses portes dès 18h00 jeudi soir pour 3 jours de fête, au beau milieu de la campagne meurthe-et-mosellane. Si le public arrive très nombreux pour découvrir une programmation musicale made in Bulligny, les organisateurs souhaitent aussi dépasser la synergie artistique pour créer du lien social.
Jeudi soir, 18h00 : ouverture de la cinquième édition du festival « au fond du Jardin du Michel », et déjà le public s’agglutine, nombreux, devant l’entrée. L’affluence des campeurs qui comptaient rester pour la nuit ou pour plusieurs jours a été telle que les organisateurs on dû ouvrir un deuxième camping d’une capacité identique au premier : 2000 places. Thierry Berneau, fondateur de l’événement, savoure l’engouement des festivaliers pour cette année. Pas moins de 7500 d’entres eux se sont déplacés sur le site dès le premier jour pour profiter d’une programmation très reggae, électro, rock et hip hop : « Nous avons déjà fait 12 000 préventes de billets pour les trois jours et dès 14 000, la manifestation équilibrera ses comptes », affirme l’intéressé. Toutefois, Il précise que si l’équipe demeure optimiste, pour les prochaines années, rien n’est acquis : « D’autres festivals plus conséquents que nous se sont cassés la figure, il faut rester prudent ».
Bertrand Deligny, Président du SCIC Turbul’lance, structure organisatrice du Festival « au fond du Jardin du Michel » a indiqué pendant l’inauguration de la manifestation les objectifs de l’évènement : « La programmation musicale est un prétexte pour rassembler un public intergénérationnel. Nous voulons également créer du lien social, avec notamment les chantiers d’insertion, et sensibiliser nos festivaliers au développement durable, car ce sont des sujets qui touchent notre société actuellement. » Le « JDM » a pour vocation d’être une « bouffée d’air pour les jeunes de nos campagnes » signale également Thierry Berneau qui explique la vision sociale de SCIC Turbul’lance auprès de ses partenaires : « Nous appliquons la politique de l’escargot qui consiste à faire travailler les entreprises locales dans un rayon de 30 kilomètres. Si nous ne trouvons personne, nous élargissons le champ d’action. »
Si le social et l’insertion deviennent dès à présent le leitmotiv des organisateurs, il n’en demeure pas moins que les festivaliers arrivés sur place vont plutôt favoriser la découverte artistique. Pas moins de 27 groupes d’envergure locale, nationale ou internationale défileront sur les deux scènes. Seul impératif pour le « JDM »: que le soleil soit au rendez-vous mais là… Il semblerait que depuis vendredi matin, il ait souhaité jouer à cache-cache avec le public.
Article publié le 9 mai 2009 dans le bimédia lorrain La Plume Culturelle.
Photo : ©LPC|JML – IAM en concert le premier soir au JDM avec Akhenaton, le chanteur du groupe.