La Plume Culturelle

« Le prin­cipe est de suivre la jour­née d’un enfant dans les années 60 »

La Plume cultu­relle a rencon­tré Auré­lie Cuny, char­gée de la média­tion cultu­relle et de la commu­ni­ca­tion pour le Musée de l’Image situé à Épinal. Elle a bien voulu répondre à nos ques­tions sur l’ex­po­si­tion Les petits bonheurs qui retrace sous la forme d’images péda­go­giques des années 1960, le quoti­dien des enfants. 

La Plume Cultu­relle : Pourquoi les orga­ni­sa­teurs ont-ils choisi comme thème pour la nouvelle expo­si­tion, les images péda­go­giques des années 1960 ?

Auré­lie Cuny : Comme une suite à l’ex­po­si­tion Les années Martine, nous avons décidé de conti­nuer notre explo­ra­tion des années soixante, mais en privi­lé­giant cette fois le jeune public. Cela faisait un moment que nous voulions présen­ter les images péda­go­giques des années 60. Nous voulions valo­ri­ser un patri­moine d’images qui nous a été confié en dépôt par les écoles d’Épi­nal. Si nous avions déjà eu l’oc­ca­sion de montrer ces images dans d’autres expo­si­tions, nous ne leur avions pas encore consa­cré une expo­si­tion.

LPC : Quels ont été les critères de sélec­tion des tableaux d’élo­cu­tion des années 1960 pour l’ex­po­si­tion ?

AC : En fait, le prin­cipe est de suivre la jour­née d’un enfant dans les années 60. Les images illus­trent donc une succes­sion de petits moments de la jour­née : la toilette le matin, le départ pour l’école, la cour de récréa­tion, le goûter avec maman, le repas du soir.

LPC : Quelle fréquen­ta­tion les orga­ni­sa­teurs espèrent-ils pendant la durée de l’ex­po­si­tion ?

AC : Les années Martine a attiré plus de 16000 visi­teurs en 5 mois. Sur la période esti­vale notam­ment. Sans annon­cer de chiffre, nous espé­rons bien sûr que cette nouvelle théma­tique plaira au grand public et qu’elle atti­rera les parents et leurs enfants.

LPC : Depuis l’ou­ver­ture, comment réagissent les adultes qui ont dû, pour certains, faire un plon­geon dans leurs souve­nirs d’en­fance ?

AC : Certains d’entre eux s’amusent de voir les jeux de l’époque, la mode vesti­men­taire. D’après ce que nous avons vu jusqu’à présent, c’est surtout une bonne occa­sion pour chacun de parler de son enfance, de parta­ger des souve­nirs. Les adultes y prennent tout autant de plai­sir que leurs enfants ou petits-enfants.

LPC : Si le succès est au rendez-vous, envi­sa­gez-vous de réité­rer l’ex­po­si­tion avec le même sujet à Épinal, ou de l’ex­por­ter dans une autre ville lorraine ?

AC : À vrai dire, les théma­tiques à exploi­ter dans les prochaines expo­si­tions sont suffi­sam­ment nombreuses pour ne pas déve­lop­per plusieurs fois le même sujet… En revanche, il est possible que nous repre­nions l’idée de nous adres­ser au jeune public, peut-être dans une partie des prochaines expo­si­tions qui leur serait plus spécia­le­ment desti­née, ou avec des jeux inté­grés dans les expos d’adultes.

LPC : Quel sera le thème de la prochaine expo­si­tion ?

AC : Notre prochaine expo­si­tion commen­cera fin juin et portera sur l’image des Amériques du 18ème siècle à aujourd’­hui. Entre autres, elle sera l’oc­ca­sion de montrer de nombreuses œuvres de Domi­nique Darbois, une photo­graphe française qui a réalisé dans les années 60 plusieurs séries de portraits dans le Grand Nord, les États-Unis et l’Amé­rique du Sud.


Article publié le 5 février 2008 dans le bimé­dia lorrain La Plume Cultu­relle.

Photo : © LPC|Musée de l’Image – La salle de l’ex­po­si­tion Les petits bonheurs au Musée de l’Image à Épinal.


 

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