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« L’Éponge », une revue créée par Jean-Michel Léglise et Auré­lie Gauthier

L’Éponge est une nouvelle revue axée sur la litté­ra­ture, la philo­so­phie, le graphisme, la photo­gra­phie et la bonne humeur. Une sorte de labo­ra­toire d’ex­pé­ri­men­ta­tions artis­tiques fondé par Auré­lie Gauthier et Jean-Michel Léglise. Le premier numéro devrait être tiré à 300 exem­plaires (pour l’ins­tant) en noir et blanc à la mi-janvier 2023.

Ce qui va suivre est le texte que Jean-Michel Léglise a publié le 22 novembre 2022 sur sa page Face­book, avec un humour déjanté et à prendre au second degré, il a informé ses amis, ses lecteurs et ses connais­sance du nouveau projet de revue qu’il compte créer. 

Pour 2023, je me suis lancé un défi. Un chal­lenge comme diraient les Anglo-Saxons. Non les amis, je n’ar­rête pas de boire de la bière ! Mais depuis quelques mois, cela me titillait l’es­prit et cela me déman­geait les neurones : j’ai l’in­ten­tion de créer une revue axée sur la litté­ra­ture, la philo­so­phie, le graphisme, la photo­gra­phie et la bonne humeur. Une sorte de labo­ra­toire d’ex­pé­ri­men­ta­tions artis­tiques (c’est tout moi de me lancer dans des projets un peu ambi­tieux mais telle­ment savou­reux).

C’est le genre de revue que j’ai­me­rais trou­ver plus souvent sur mon bureau sans vendre un rein car trop cher. J’en ai marre de celles qui sont un peu trop under­ground (anar­chie totale dans la mise en page) ou un peu trop élitiste (coin­cées du cul) et dont la plupart imposent un thème par numéro. Je déteste compo­ser des poèmes ou tous autres textes sous la contrainte d’un sujet. Pour moi, le résul­tat d’une créa­tion artis­tique doit être le ressenti libre de son auteur avec son époque et lais­ser son imagi­na­tion voguer là où il souhaite l’em­me­ner. Pour la faire courte, je suis trop indé­pen­dant et rebelle pour qu’on me dise quoi écrire pour être publié.

Alors L’Éponge est née ! Une revue format A4 de 20 pages en noir et blanc dont la mise en page ressem­blera davan­tage à un jour­nal qu’à un maga­zine et tiré à 300 exem­plaires. Elle sera semes­trielle. Certes au départ confi­den­tiel, nous verrons l’évo­lu­tion avec le temps.

Voici les ques­tions que vous pour­riez vous poser ! Alors j’y réponds comme un dialogue avec mon ami… imagi­naire (va falloir que j’ar­rête la bière, moi !) :

— Eh J-ML, pourquoi L’Éponge?
— Comme une éponge, l’ar­tiste absorbe et ingur­gite tous les éléments de son époque qui l’en­vi­ronnent. Avec cette matière, il régur­gite (c’est une image, nous sommes d’ac­cord) sa produc­tion artis­tique mêlée de ses ressen­tis, de ses passions, de ses envies, de ses réflexions, etc. C’est son œuvre !
— Pourquoi créer une nouvelle revue ? Il y en a plein !
— C’est toujours bien d’avoir davan­tage d’es­pace de liberté d’ex­pres­sion, il n’y en a jamais assez et puis surtout, la revue sera jugée sur sa ligne édito­riale et son contenu rédac­tion­nel. Pour toucher un nouveau lecto­rat, c’est sur l’ori­gi­na­lité et la durée qu’il faut miser. J’ai le temps…
— Qui va finan­cer le projet ?
— Bibi*.
— Qui va effec­tuer la mise en page, la commu­ni­ca­tion, la distri­bu­tion ?
— Toujours Bibi*.
— Qui va être membre du comité de lecture ?
— Encore Bibi* et Auré­lie Gauthier.
— Pour les correc­tions ?
— Auré­lie Gauthier, c’est une pro de la chasse aux coquilles.
— Ça ne fait pas une revue très démo­cra­tique tout ça ?
— Ben tu n’as qu’à créer la tienne !
— Combien sera vendue la revue ?
— 5,00 euros en version papier et 2,50 en format numé­rique.
— Tu vas gagner de l’argent alors ?
— Tu rêves mon chou, déjà faut payer l’im­pri­meur, les charges sociales, la part des libraires parte­naires et avoir de l’avance pour finan­cer le prochain numé­ro… Et avec 100 numé­ros tous les six mois, je ne vais pas me payer un voyage en jet privé ou la dernière collec­tion de cols roulés tant affec­tion­née par Bruno…
— Où pourra-t-on la trou­ver ?
— Je vais tenter de solli­ci­ter des librai­ries parte­naires, direc­te­ment chez Bibi*, sur le site Inter­net (www.leponge.eu) et on verra par la suite.
— Si le lecteur a lu jusque-là ton dialogue avec ton ami imagi­naire que veux-tu lui deman­der ?
— s’il est artiste et possé­dant dans ses tiroirs une produc­tion person­nelle prête à être publiée et inédite (pas de publi­ca­tion anté­rieure dans une autre revue ou chez un éditeur), pas un premier jet ou un brouillon : des poèmes, des nouvelles courtes (19 500 carac­tères, espaces et ponc­tua­tion comprise) mais aussi des photo­gra­phies, des dessins, de la BD courte, etc., à parta­ger avec L’Éponge pour une éven­tuelle publi­ca­tion dans ses colonnes ou tout simple­ment me poser des ques­tions, eh bien contac­tez-moi avec vos textes :

Cliquez ici pour les nouvelles, poèmes, articles de philo, etc. + vos ques­tions

Cliquez ici pour les dessins, photos, BD, cari­ca­ture, etc. + vos ques­tions

Merci d’avoir lu jusque-là !

Jean-Michel Léglise

*Bibi, c’est J-ML, évidem­ment.

Pour info :

Pour celles et ceux qui voudraient propo­ser leurs textes (5 au maxi­mum) ou/et illus­tra­tions (5 au maxi­mum), etc., cela doit être une produc­tion person­nelle et inédite (pas de publi­ca­tion anté­rieure dans une autre revue ou chez un éditeur).

Pas de thème imposé mais un lien avec la société dans laquelle nous vivons. Un artiste s’im­prègne de ce qui l’en­vi­ronne et produit une œuvre dans laquelle il y met du « lui-même ».

À envoyer avant le 15 décembre 2022.